présentation
La Montheysanne est une association qui a son siège à Monthey (Canton du Valais – Suisse) et reconnue d’utilité publique.
L’Association La Montheysanne est une association à but non lucratif. Son objectif est de lutter contre l’isolement des femmes atteintes par le cancer en leur proposant des activités ouvertes à tous! Que ces femmes soient simplement des femmes l’espace d’une journée… sans le qualificatif de «malade».
L’association se donne notamment pour tâches:
• d’organiser des journées, ateliers découvertes pour les femmes malades.
• d’organiser la course à pied La Montheysanne.
• de collaborer avec des organisations ou personnes poursuivant des buts identiques ou similaires.
Votre soutien nous est précieux afin de proposer tout au long de l'année des activités culturelles et sportives.
Votre aide en tant que bénévole ou sous forme financière servira à mettre en place, par exemple, une journée maquillage, s’essayer au golf, comment prendre soin de ses ongles, s’amuser en musique, se découvrir avec les mots ou encore courir ensemble!
Ces journées de découvertes sont primordiales car elles permettent aux femmes atteintes par ce fléau, qu’est le cancer, de sortir, s’amuser, se rencontrer, partager, rire...
Vous désirez aider, proposer une activité ou nous faire un don? N'hésitez pas à nous contacter par mail ou par courrier:
Association La Montheysanne
1870 Monthey
Banque Raiffeisen Monthey
i-BAN: CH90 8080 8007 1265 3028 4
notre marraine
La journaliste, présentatrice du journal de 12h45 sur RTS1 et coureuse (participation au marathon de New-york 2009) nous fait la joie d'être la marraine de l'association La Montheysanne. Un grand merci à elle pour son engagement et son dévouement à nos côtés.
Cet engagement, c’est l’histoire de plusieurs rencontres. Avec une femme exceptionnelle d’abord – à la détermination incroyable, capable de porter un projet à bout de bras, de se battre encore et toujours et surtout de donner aux autres l’envie de s’investir à leur échelle. Avec sa «famille» ensuite – au sens large – le noyau de cette équipe de bénévoles sans qui La Montheysanne n’existerait pas. Des gens tous extraordinaires. Et puis bien sûr avec tous ceux et surtout toutes celles qui donnent un sens à cette histoire – qui font à leur échelle partie de l’aventure. C’est aussi l’histoire d’un moment. Lorsque Magaly m’a demandé d’être marraine de la Montheysanne, j’étais enceinte de mon fi ls. M’engager m’a immédiatement paru une évidence, non seulement parce que j’avais moi-même perdu ma mère trop tôt à cause du cancer, mais aussi parce que m’impliquer à ma manière, cela collait avec le monde dans lequel j’ai envie d’éduquer mes enfants.
Et puis l’histoire d’un chemin personnel... la première Montheysanne, je l’ai courue trois mois après un accouchement. Une véritable épreuve – mais qui a donné un sens aussi à cet engagement: je me souviens m’être dit: «tu souffres, mais pense à ces femmes qui, elles n’ont pas choisi leur épreuve, et qui souffrent pour guérir – durant des semaines, des mois, des années parfois». Je ne savais pas que quelques années plus tard, je côtoierais de près la maladie – accompagnant mon propre mari dans son épreuve.
Jusqu’à la mort. Une expérience qui m’a permis de comprendre un peu mieux je crois, le chemin des malades et de ceux qui souffrent avec elles, avec eux. Aujourd’hui, plus que jamais, je suis fière d’être la marraine de la Montheysanne. Parce qu’année après année, je suis émue aux larmes en voyant ces femmes et ceux qui les entourent, ce nuage de t-shirts fuchsia, se mobiliser, faire le déplacement parfois de loin pour cette journée, athlètes de haut niveau, coureuses, marcheuses de tous les âges, parfois malades ou en situation de handicap, pour mettre leur énergie, leurs sourires et leurs larmes, au service de cette cause magnifique.
Comme j’ai eu l’occasion de le dire quelque fois au moment de remettre les médailles à toutes ces championnes, je rêve du jour où La Montheysanne n’aura plus de raison d’exister. Parce que le cancer n’existera plus. En attendant, je souhaite de tout cœur que la mobilisation puisse se poursuivre et qu’elle continue d’être une fête – ce pied de nez à la souffrance et à la tragédie.
Agnès Wuthrich